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I.C.A.S.T.
International Committee Against State Terrorism
Comité international contre le Terrorisme d'Etat
I.C.A.S.T.
B.P. 332
75823 Paris Cedex 17
FRANCE
Paris, le jeudi 27 novembre 2008

par  I.C.A.S.T., International Committee Against State Terrorism

L’Inde vit depuis hier soir, mercredi 26 novembre 2008, ce qui sera peut-être considéré par les historiens comme son « 11 septembre », non pas tant par le nombre des victimes, pourtant considérable, mais par le caractère spectaculaire des attaques et leur mode opératoire quasi militaire.

A l’instar des attentats du 11 septembre 2001 qui avaient visé New York, c’est encore une fois la capitale économique d’une démocratie qui est ciblée, en l’occurrence Mumbai (anciennement dénommée Bombay), capitale financière de la plus grande démocratie du monde et capitale administrative de l’Etat régional du Maharashtra.

Autre similitude frappante, il s’agit d’une série d’attaques terroristes multiples, parfaitement synchronisées, absolument inédites dans le contexte indien, ne fût-ce que par leur audacieux modus operandi, d’une rare sophistication et d’une surprenante ampleur, dirigées successivement puis simultanément contre près d’une dizaine de sites prestigieux, huppés et principalement touristiques du sud de la ville de Mumbai, fréquentés par des hommes d’affaires étrangers et des touristes : trois grands hôtels de luxe, un hôpital, une gare, un restaurant, une plage, un centre religieux juif, etc.














Répartis en plusieurs groupes distincts, une dizaine d’assaillants islamistes surgis de nulle part, ayant accosté pour certains au port de Mumbai, la plupart très jeunes, âgés aux dires des témoins de 20 à 25 ans, puissamment armés, munis d’armes semi-automatiques et automatiques, de mitraillettes, de grenades et d’explosifs, ont pris d’assaut, de manière synchronisée, à partir de 10h30 du soir heure locale ( 19h00, heure française), le plus grand palace de la ville « le Taj Mahal », y retenant en otage plus de soixante-dix personnes, recherchant spécifiquement les ressortissants britanniques et américains (en leur demandant leurs passeports), l’hôtel cinq étoiles Trident Oberoi, y retenant deux cents clients, un troisième hôtel Ramada Juhu, la plus grande gare de la ville « Chhatrapati Shivaji Terminus (CST) » (l’ancienne gare Victoria, construite en 1888), classée patrimoine historique de l’Humanité par l’UNESCO pour son architecture, le grand hôpital Cama, un grand restaurant (le « Leopold Café »), un cinéma branché (le « Metro »), une plage « le Gigaum Chowpatty », faisant exploser au passage une pompe à essence de la société pétrolière britannique British Petroleum ... 









Près de 24 heures après le début de leur spectaculaire attaque, ces commandos islamistes paramilitaires, parfaitement entraînés et déterminés, ne craignant pas la mort et avançant sans masque, continuent encore de sévir, retenant en otage un nombre indéterminé de ressortissants étrangers à l’Hôtel Oberoi (où se terrent 200 clients) et un rabbin israélien et sa famille dans un centre culturel juif le « Chabad House ».

Les cibles semblent donc être spécifiquement occidentales (anglo-américaine) et israéliennes, comme lors d’attentats revendiqués par al Qaida, s’éloignant de ce fait du schéma habituel des attentats islamistes « domestiques » précédents perpétrés sur le sol indien.











Le bilan, qui ne cesse de s’alourdir, fait d’ores et déjà état de plus de cent vingt morts, dont une dizaine d’étrangers de diverses nationalités (Japonais, Anglais, Américains, Italiens, Australiens, Français), ainsi que plusieurs centaines de blessés civils (le chiffre variant de 300 à 1000 selon les estimations).
Tombés au champ d’honneur, quatorze officiers de police dont le propre chef de la division antiterroriste de la police de Mumbai (ex-Bombay), Hemant Karkare.
Du côté des terroristes, huit d’entre eux auraient été tués par les forces spéciales indiennes, et un seul a été blessé et capturé, et est en cours d’interrogatoire.

Cette série coordonnée d’attentats a été revendiquée par un groupe terroriste inconnu dénommé les « Mujahideen du Deccan », peut-être affilié au groupe terroriste des « Mujahideen indiens ». Le Premier Ministre indien Manmohan Singh, à l’unisson avec les experts de l’antiterrorisme, a évoqué, dans une allocution télévisée à la nation, les possibles commanditaires extérieurs de ces commandos islamistes et leur ramification internationale.  













Du monde entier ont afflué les messages de condamnation, en particulier celui du secrétaire général des Nations Unies qui a promis de traîner en justice les terroristes.

I.C.A.S.T. (International Committee Against State Terrorism) par la voix de son président condamne ces actes terroristes et présente ses condoléances au peuple indien, victime de l’islamisme international.

                           
Mumbai (Bombay) : le 11 septembre indien